La colique néphrétique est une affection qui touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle se caractérise par de fortes douleurs ressenties au niveau des reins souvent dues à la présence d’un obstacle dans les urètres. La lithiase rénale ou le calcul urinaire en est la principale cause provoquant l’accumulation des urines. Causes, symptômes, durée, prévention… Découvrez ici l’essentiel sur la colique néphrétique.
Quelles sont les causes de la colique néphrétique ?
La première cause de la colique néphrétique est la formation d’un calcul rénal aussi appelé lithiase urinaire présent au niveau du rein. Ce calcul passe dans l’une des voies urinaires, déclenchant ainsi la crise. L’élimination de l’urine devenant plus difficile, la pression s’accentue dans les canaux excréteurs et cela provoque de fortes douleurs.
Exceptionnellement, la colique néphrétique peut être due à une anomalie au niveau des voies urinaires ou encore à un caillot dans le sang. Il convient de préciser qu’il existe un risque héréditaire en ce qui concerne ce problème. Autrement dit, si l’un de vos parents en a souffert, il y a plus de chances que vous y soyez également sujet.
Comment se manifeste la colique néphrétique et quelle est sa durée ?
La douleur est le symptôme principal d’une crise de colique néphrétique. Elle apparaît de façon brusque d’un seul côté puisque l’obstacle se retrouve dans les reins, soit à droite, soit à gauche. La douleur ressentie est très forte, ressemblant à celle d’un coup de poignard. Celle-ci se manifeste dans la zone lombaire et abdominale allant parfois jusqu’aux organes génitaux.
Les personnes affectées par ce problème de santé ont des difficultés à adopter une posture qui puisse soulager leur souffrance. Sa durée varie selon le sujet touché et la cause. Notez tout de même que la colique néphrétique peut durer d’une dizaine de minutes à plusieurs heures.
Les autres symptômes de la colique néphrétique
Parfois, la douleur induit par la colique néphrétique peut s’accompagner d’autres symptômes d’ordres digestifs tels que :
- Des nausées ;
- Des vomissements ;
- La constipation ;
- Des ballonnements abdominaux.
Aussi, la colique néphrétique peut se manifester par les mêmes signes qu’une cystite dont :
- Une présence de sang dans les urines ;
- Une envie urgente d’uriner ;
- Un besoin fréquent d’uriner sans pouvoir y arriver.
À cela s’ajoute une sensation de brûlure au moment d’uriner.
Les complications d’une crise de colique néphrétique
Dans de rares cas, cette affection peut se compliquer en pyélonéphrite aiguë ; ce qui se traduit par une infection du rein. Le patient est donc sujet à la fièvre. Chez les femmes enceintes, la colique néphrétique est plus alarmante. Non traitée, elle peut aussi déclencher une insuffisance rénale.
Que faire durant une crise de colique néphrétique ?
Si la colique néphrétique est due aux calculs rénaux, évitez de boire pendant la crise. En buvant plus, l’urine s’accumulera dans l’urètre bloqué et cet afflux accentuera la douleur. En revanche, une fois la crise passée, il est recommandé de boire suffisamment d’eau pour favoriser l’évacuation du caillot.
L’utilisation d’une source de chaleur telle qu’une douche chaude, un bain chaud ou une bouillotte permettrait de soulager la douleur. Si vous n’avez pas de contre-indication, n’hésitez pas à prendre des antalgiques comme le paracétamol. Dans la mesure où la colique néphrétique se manifesterait par des nausées ou des vomissements, la prise des antispasmodiques sera nécessaire pour les limiter.
En cas de complications, une consultation médicale en urgence est indispensable pour établir le diagnostic et déterminer l’origine de la crise. Le médecin saura conseiller le traitement adéquat pour vous faire recouvrer la santé.
Comment prévenir la colique néphrétique ?
Il existe de nombreux traitements naturels pour prévenir la colique néphrétique :
- Réduire sa consommation de viandes, de vin blanc, d’alcool et d’asperges ;
- Réduire sa consommation de sel ;
- Boire suffisamment d’eau (au moins deux litres par jour) ;
- Éviter les eaux minérales riches en sels minéraux.
En outre, une alimentation riche en fruits et légumes permettrait de limiter la colique néphrétique.
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