Les globules rouges qui déterminent le plasma sanguin vivent pendant environ 120 jours. Cependant, il peut arriver que ces globules rouges meurent prématurément en raison de certains facteurs : c’est l’hémolyse. Lorsque cette réduction de la durée de vie n’est pas vite compensée, elle laisse place à une anémie. Découvrez-en davantage sur ce qui en est du plasma légèrement hémolysé et des anémies hémolytiques dans cet article.
L’hémolyse : de quoi s’agit-il ?
On parle d’hémolyse lorsque les globules rouges sont détruits prématurément. Elle est due soit à des troubles extrinsèques aux hématies, soit à des anomalies intrinsèques des hématies. Si vous êtes une femme enceinte souffrant d’hémolyse, il urge de bien vous renseigner sur chaque type de trouble.
Les troubles extérieurs
En parlant des troubles extérieurs aux érythrocytes, l’hémolyse peut être causée par :
- Les médicaments comme la quinine, les pénicillines et la ticlopidine ;
- Les anomalies immunologiques comme l’anémie hémolytique auto-immune ;
- Les toxines ;
- Les infections.
Certains mécanismes permettent également aux microorganismes infectieux d’engendrer une anémie hémolytique. Le premier mécanisme qu’il faut retenir est l’action directe des toxines sur ces microorganismes. Pour ce qui est du deuxième mécanisme, le microorganisme envahit et détruit le globule rouge. Le troisième mécanisme quant à lui a rapport à la production d’anticorps.
Les anomalies intrinsèques
Il y a plusieurs anomalies intrinsèques qui peuvent influer sur la durée de vie des globules rouges et provoquer une hémolyse. Ces dernières se retrouvent le plus souvent au niveau de la membrane des globules rouges. Des anomalies se font également présentes au niveau du métabolisme cellulaire et de la structure de l’hémoglobine.
Au niveau de la membrane des globules rouges, il y a d’autres anomalies quantitatives et fonctionnelles de certaines protéines qui sont susceptibles de causer l’hémolyse. Cela est rendu possible par plusieurs mécanismes qui sont encore, jusque-là, inconnus.
Pourquoi parle-t-on de plasma légèrement hémolysé ?
Le plasma légèrement hémolysé est une destruction pathologique des globules rouges qui s’effectue de façon très modérée. Chronique, cette destruction provoque une anémie modérée qui agit le plus souvent sur la qualité de vie et le bien-être du sujet concerné. C’est une sorte d’anémie hémolytique chronique dont les symptômes ne se révèlent que tardivement chez les personnes qui en souffrent. Le plasma légèrement hémolysé peut provoquer une pâleur, la fatigue, une augmentation de la température corporelle ou des douleurs lombaires.
Si elle n’est pas vite traitée, elle peut laisser place à une hémoglobinurie ou à un ictère. L’hémolyse peut aussi entraîner l’hyperbilirubinémie non conjugué. Ce dernier survient quand la quantité de bilirubine que l’hémoglobine forme est supérieure à la capacité d’excrétion de la bilirubine dans la bile.
Quels sont les différents types d’hémolyse ?
Selon sa cause, vous pouvez présenter une hémolyse aiguë, une hémolyse chronique ou une hémolyse épisodique. Dans d’autres circonstances, vous pouvez aussi pâtir d’une hémolyse intravasculaire ou d’une hémolyse extravasculaire.
Si vous venez de tomber enceinte et que vous souffrez d’une hémolyse pathologique, sachez qu’elle est majoritairement extravasculaire. Vous assisterez à ce type d’hémolyse quand il y a élimination des hématies lésés ou anormaux par la rate et le foie.
Mais si la membrane cellulaire subit des anomalies dues à certains mécanismes, vous souffrez d’une hémolyse intravasculaire. Dans l’un ou l’autre des cas, vous devrez nécessairement consulter un médecin spécialisé avec des expériences avérées dans le domaine.
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